Dans les années qui suivent le Concile de Trente, Venise entre dans une lente phase de déclin, au cours de laquelle le mythe de la Sérénissime et son prestige politique entrent en crise1. Entre les XVIe et XVIIe siècles s’abattent en effet sur la ville divers désastres naturels et civils, qui contribuent à la diffusion d’un climat de grande peur2 : entre les 13 et 14 septembre 1569 un incendie éclate à l’Arsenal, le 12 octobre 1574 une acqua alta exceptionnelle inonde la ville, en 1575 la naissance de deux jumeaux monstrueux – qui se serait produite dans la Ghetto – alimente la panique au sein de la population, tout comme l’apparition dans le ciel d’une comète d’une taille insolite en 1577. Le 20 décembre de la même année un incendie endommage gravement le palais des Doges, et, entre 1576 et 1578 la peste3, pour couronner cette série de malheurs, s’abat sur la Sérénissime.
Dans ce climat général de tension et d’inquiétude la peste et ses effets funestes – la hausse de la mortalité, les sévères politiques sanitaires de contrôle et d’isolement et l’abandon de la sociabilité habituelle – deviennent alors paradigmatiques d’un plus vaste contexte de crise, que l’État vénitien doit combattre et circonscrire afin de sauvegarder l’intégrité physique de la cité, mais aussi le puissant substrat imaginaire et symbolique sur lequel Venise a construit son mythe laïque.
Bien que la peste semble se prêter naturellement aux représentations macabres et effrayantes, elle trouve dans le contexte artistique vénitien de la fin du XVIe siècle une acclimatation très particulière en vertu de laquelle l’élément horrifique devient, à la faveur d’un goût de la sobriété et du raffinement formel, une présence irréelle et presque séduisante4. Pour comprendre cette fonction particulière de l’image de la peste dans le milieu vénitien, on proposera donc un parallèle avec le milieu milanais qui permettra d’en saisir la spécificité.
Les raisons d’un tel rapprochement sont d’une part de nature historique – la peste de 1576-1578 frappe violemment non seulement la République de Saint Marc mais aussi les territoires lombards qui se trouvent à l’époque sous domination espagnole –, et d’autre part de nature idéologique et culturelle. Tandis que Venise s’efforce de défendre le mythe de son identité politique et culturelle contre les menaces naturelles et l’impérialisme de la contre-réforme romaine, le milieu milanais est caractérisé par l’omniprésence de l’évêque Charles Borromée qui, précisément durant les années de l’épidémie, entreprend une grandiose opération de réforme catholique de la cité, réforme basée sur la rigueur morale et la recherche d’une foi authentique5. La représentation horrifique de la peste dans ces deux contextes culturels apparaît donc comme un cas d’étude intéressant pour évaluer la spécificité de Venise, qui se distancie en partie de la rigueur contre-réformiste en édulcorant la catastrophe au filtre d’une sensibilité esthétisante, qui s’allie à un goût pour les détails infernaux.
Un bon exemple pour comprendre la manière dont le décor horrible de la ville en proie à la peste est traité dans le contexte culturel du chef-lieu lombard est l’un des quadroni de la cathédrale de Milan : La visite de Saint Charles aux pestiférés (fig. 1), grande toile réalisée par Cerano6, et caractérisée par un hyper-réalisme violent et par le spectacle outrancier d’une souffrance conçue comme accès direct à la méditation chrétienne et à une spiritualité authentique7.
Fig. 1.
La grande toile montre les efforts que Saint Charles déploie pour soulager spirituellement les pestiférés. Borromée à cheval est entouré d’une foule d’hommes et de femmes en souffrance : on remarque les contorsions des malades se tournant vers l’évêque et le réalisme de leurs gestes – le vêtement qui glisse de l’épaule de la femme à droite, les enfants agrippés à leur mère aux pieds de Borromée, l’homme en train de découper un morceau d’étoffe rouge sur la gauche –, ainsi que le dynamisme vibrant de la composition en forme de spirale qui conduit le regard depuis le profil de la femme sur la gauche jusqu’à la silhouette d’un corps agonisant avec la tête inclinée et l’épaule saillante. L’observateur est donc invité à contempler l’exhibition truculente de la douleur d’une humanité blessée, au secours de laquelle se porte Charles Borromée, qui ne craint pas d’entrer en contact avec cette foule effrayante, mais cherche au contraire par ce contact rapproché une voie d’accès à un sentiment authentique de piété chrétienne.
Le même réalisme violent caractérise une chronique de la peste de Milan écrite par le père jésuite Paolo Bisciola8, production de l’atelier créatif de Charles Borromée, lequel avait bien compris l’importance de l’imprimerie, surtout de l’imprimerie populaire, pour diffuser son message religieux9.
Vers le milieu de cette brève chronique on note en effet l’exacerbation des détails horrifiques typique du réalisme borromaïque dans la description de l’un des moments les plus significatifs de la peste de Saint Charles : la procession au cours de laquelle Borromée marche pieds nus dans les rues de la ville en exhibant le Clou de la Sainte Croix conservé à la Cathédrale de Milan. Le sang, les corps crispés par la douleur, la présence de flagellants, les habits sombres et inquiétants sont évoqués afin d’impliquer le spectateur et l’aiguiller vers des sentiments de piété et de compassion10 :
Andandovi S. S. Illustrissima vestita di mestitia, con una grossa fune al collo, scalzo col cappuccio in testa, strascidandosi le veste per terra, e con un gran crucifisso nelle braccia, e il sabato levò il S. Chiodo in processione supplicando a Dio per gli meriti della sua santissima passione volesse piegar l’ira sua conceputa contro questo popolo, e usarli misericordia. Andava con l’istesso habito, e modi che gl’altri giorni, ma più era accompagnato da circa 1000 disciplinanti, i quali battendosi continuamente facevano grandissima pietà a chi li riguardava. @Si portarono anco quel giorno in detta processione tutte le reliquie portatili della città. Ma quel che moveva più l’interior del popolo, a lagrime e penitenza e dolore, era l’Illustrissimo Cardinale in quel habito tanto funesto, e lugubre, quella gran croce nella quale portavano il S. Chiodo, quel sangue, che uscir si vedeva de gli piedi di S. S. Illustrissima.
Trad. : Son Illustre Sainteté, marchant pieds nus, piteusement vêtue, avec une soutane trop longue, une grosse corde autour du cou, un capuchon sur la tête, et une grande Croix à la main, exhiba le samedi le Saint Clou en procession, suppliant Dieu, en vertu des mérites de sa très sainte Passion, d’être miséricordieux et de calmer la colère qu’Il avait conçu contre ce peuple. Il marchait vêtu comme les autres jours, mais était en plus suivi par mille pénitents qui, en se mortifiant continuellement, suscitaient une grande compassion chez qui les regardait. Toutes les reliques transportables de la ville furent menées ce jour-là en procession. Mais ce qui le plus émouvait le peuple, jusqu’aux larmes, jusqu’à la pénitence et à la douleur, c’était la vue de l’illustre cardinal dans cet habit si funeste et lugubre, celle de la grande Croix qui abritait le Saint Clou, et celle du sang que l’on voyait couler des pieds de Son Illustre Sainteté.
L’insistance sur les détails macabres de ces corps blessés avançant couverts de sang dans les rues connote de façon très réaliste la description de la ville. Ce réalisme trouve sa source dans la profonde méditation de Borromée sur la nécessité d’une vérité immédiatement sensible, d’une représentation sobre et inquiétante qui refuse tout faste, ornement ou digression, pour privilégier une observation sévère de la souffrance11. La procession – au sujet de laquelle Borromée était violemment entré en conflit avec l’administration espagnole qui gouvernait alors la ville de Milan – était en effet, selon lui, la stratégie la plus efficace pour mettre en évidence l’origine spirituelle de l’épidémie, et la conséquente nécessité d’expiation. Grâce au spectacle continu de la douleur physique, le peuple milanais peut comprendre ses péchés, et réformer ses habitudes. L’évêque met donc en place une réplique théâtralisée de la Passion du Christ et, à travers l’exhibition des détails macabres de son propre corps blessé et ensanglanté, tente d’obtenir la rédemption des péchés de sa ville.
À la lumière de ces exemples, il sera facile de comprendre le traitement singulier de cette même matière pestilentielle dans le milieu culturel vénitien : la représentation de la peste y est nuancée par un certain sensualisme formel typique de la saison maniériste, dont le retable de Bassano Saint Roch guérissant les pestiférés, aujourd’hui conservé à Brera mais réalisé pour l’église Saint Roch de Vicence, constitue un fascinant exemple (fig. 2).
Fig. 2.
Bien que la critique ait récemment mis en doute son lien avec la peste de 1576, la datation du retable autour de la moitié des années 70 reste convaincante, et l’œuvre s’inscrit parfaitement dans le contexte de la grande peur vénitienne de la fin du siècle12. A gauche du retable, un Saint Roch sobre et élégant en habit de guérisseur itinérant s’approche d’une foule de malades. Du côté opposé au Saint est représenté un jeune pestiféré – on remarque la plaie sur sa cuisse – qui, avec une pose très similaire à celle typique des Saint Sébastien, entre en scène accompagné d’un autre jeune entièrement vêtu13. La préciosité de ces détails et la composition bien structurée transmettent immédiatement un sentiment d’élégante rigueur formelle et de séduisante irréalité qui viennent tempérer la représentation horrifique.
Encore plus évidente apparaît la sublimation de l’horrible à l’arrière-plan : tout en montrant un quartier visiblement dégradé, ce qui relève du goût répandu à l’époque pour la représentation des ruines14, la composition reste clairement empreinte d’un classicisme architectural d’inspiration palladienne, qui dilue le tragique de la scène pestilentielle, en orientant la représentation vers une dimension irréelle et en marquant le triomphe de la forme idéalisée sur la matière horrible. On remarque une attitude tout à fait similaire dans la production écrite née du choc de l’épidémie dans la République de Venise, production très rapidement accueillie par l’industrie typographique locale qui, désormais sortie de l’euphorie du début du siècle, trouvait dans l’actualité un nouvel espace d’intérêt15.
La présence d’une dimension irréelle caractérise en effet le récit de la peste du notaire vénitien Rocco Benedetti, qui, après avoir décrit l’arrivée de l’épidémie à Venise – immédiatement définie comme « havre noble et fidèle des gens du monde entier » – ainsi que ses effets dramatiques sur la vie citadine, porte son attention sur la description des structures hospitalières pour les pestiférés, les deux lazarets grâce auxquels Venise combattait depuis le XVe siècle la diffusion des épidémies16. Cette description, qui devrait illustrer les lieux les plus menaçants de l’inventaire figuratif lié à la peste, est chargée de détails à la saveur très littéraire, qui font donc baisser la tension et proposent une représentation édulcorée et déréalisée17 :
Il Lazzaretto Vecchio rassembrava l’Inferno, ove da ogni lato usciva puzzore et insopportabil fettore, udivasi del continuo gemere et sospirare, et si vedevano da tutte le hore nuvoli di fumo stendersi in aere largamente per l’abrusciar de corpi. […] Era ben gran ventura che qualche pizzigamorto, mosso a pietà, volesse quell’impaccio di andarlo a levare di lì, che in fine molti infuriati dal male, massimamente la notte, sbalzavano di letto e gridando con voci spaventevoli di anime de dannati ivan correndo di qua e di là urtandosi l’un l’altro, et all’improviso cadendo per terra morti. […] Dall’altra parte il Lazzaretto Nuovo rassomigliava il Purgatorio, ove la gente sfortunata mal in arnese stava pennando e deplorando la morte de suoi, il suo miser stato e la desolatione delle sue case.
Trad. : Le vieux lazaret ressemblait à l’Enfer, où de tous côtés arrivait une puanteur, une fétidité insupportable, on y entendait des gémissements et soupirs continuels, et à toute heure on voyait s’étaler de larges nappes de fumée, montant des corps incinérés […]. Pendant la nuit surtout, [les pestiférés] sortaient du lit en criant avec d’effrayantes voix d’âmes damnées ; courant ici et là, se cognant les uns aux autres et tombant soudainement morts […]. De l’autre côté, le nouveau lazaret ressemblait au Purgatoire, où les infortunés dépenaillés souffraient, déplorant la mort de leurs parents, leur propre état misérable, et l’abandon de leurs maisons.
La comparaison avec l’Enfer et le Purgatoire oriente immédiatement le lecteur vers une vision conventionnelle inspirée par Dante, bien mise en évidence dans ce passage par de nombreux termes renvoyant à la Divine Comédie et l’emploi de figures rhétoriques plus élevées par rapport à la prose habituelle du notaire. La « fétidité insupportable » et « les gémissements et soupirs continuels » évoquent des images typiques de l’Enfer, et en particulier de la dixième bauge, celle des faussaires, de laquelle « tal puzzo n’usciva | qual suol venir de le marcite membra » (Inf. XXIX, v. 50-51). La « sfortunata gente » qui déplorait la « morte de suoi, il suo miser stato e la desolatione delle sue case » semble de même faire écho aux damnés du chant III qui « bestemmiavano Dio e lor parenti, | l’umana spezie e ’l loco e ’l tempo e ’l seme | di lor seme e di lor nascimenti » (Inf. III, v. 103-105).
La référence à la Divine Comédie est encore plus évidente dans un autre récit de la peste, Il successo della peste di Padova d’Alessandro Canobbio18 : mention y est faite du lazzareto dans l’anecdote d’un père qui accompagne ses propres fils à l’infelice porto, c’est-à-dire au canal d’où partaient les bateaux conduisant les malades au lazaret19 :
Giunto l’afflitto padre all’infelice porto, trasportato dal dolore, e dalla compassione de’ i feriti figliuoli, che nelle braccia haveva, e già smenticata la moglie, e gli altri figliuoli, voleva anco egli entrare nell’oscura barca. Ma quei ministri e ufficiali a ciò non volsero consentire, ma dal petto del padre pigliarono i figliuoli, ed egli con cenno – che con parole non poteva – riguardando al Cielo al Signor Dio gli raccomandò. E, abbassati gli occhi, con altri cenni il medesimo fece a i ministri di Caronte […].
Trad. : Le père affligé, excédé par la douleur et la compassion pour ces fils malades qu’il portait dans ses bras, oublieux de son épouse et de ses autres enfants, voulut lui aussi, arrivé au port funeste, monter sur le navire obscur. Mais les fonctionnaires et officiers n’y consentirent pas, et prélevèrent les enfants de ses bras : regardant le ciel, d’un signe de la main – car avec des mots, il ne pouvait plus –, il confia ces derniers à Dieu. Après avoir baissé les yeux, par d’autres signes il les recommanda de même aux serviteurs de Charon [...].
Les fonctionnaires chargés du transport des blessés deviennent ainsi assistants du nocher de l’Enfer de Dante. La mémoire dantesque revient immédiatement après lorsque Canobbio nous présente Padoue comme une nouvelle Dite, c’est-à-dire la Cité infernale, toute « involta nelle lagrime, ne’ sospiri, nel dolore, nello spavento, negli horrori, nelle miserie, e nell’infelicità ». Le ton élevé et l’usage abondant de topoi bien connus du paysage infernal me semblent donc défaire la tension dramatique propre au thème pestilentiel et détourner l’attention du lecteur du simple enregistrement des faits, en l’orientant vers une dimension plutôt littéraire.
Encore plus évidente est la transformation séduisante du lazaret dans les pages de Francesco Sansovino20, imprimeur et poligraphe vénitien de la fin du XVIe siècle. Dans son œuvre consacrée à la description de Venise, Venetia città nobilissima e singolare, il se propose d’offrir à ses lecteurs une sorte de guide de la ville, qui présenterait l’histoire, la culture et les lieux les plus connus de la lagune. Au milieu du cinquième livre, consacré au quartier de Santa Croce et aux îles, Sansovino, après une brève description de l’église de Saint Lazare des Arméniens, située juste à côté du Lido, se concentre plus longuement sur les deux lazarets, en interrompant le cours de sa prose descriptive et analytique par une brève séquence autobiographique : le récit de la mort de sa fille, Aurora.
Bien que le passage évoque un moment très intime et triste de la vie de l’écrivain, la description du lazaret est caractérisée – contrairement à ce à quoi nous pourrions nous attendre – par une approche très originale. Sansovino offre l’image du Lazzareto Nuovo au crépuscule, quand les personnes suspectées d’être contaminées prient la Vierge. Les chants et prières montant du lazaret produisent une harmonie si douce qu’elle lui semble admirable : « sul far della sera si sentiva un armonia mirabile di diverse voci ». Sansovino poursuit sa description par l’arrivée des nouveaux pestiférés au lazaret, accueillis par les applaudissements et la gaieté des habitants du lieux. Le lazaret ressemble alors à une petite ville bienheureuse et oisive, un paradis terrestre, un vrai pays de Cocagne21 :
Sul far della sera si sentiva una harmonia mirabile di diverse voci di coloro ch’al suono dell’Ave Maria lodavano Dio, cantando che letania e chi salmi. In tempo di notte non si sentiva pure una parola, pur un zitto, di modo che hareste detto che non vi fosse uno huomo vivo, non che otto o dieci mila persone. Ma non era però giorno, che non fossero rimorchiate 50. barche almeno piene di gente che venivano a far contumacia, le quali tutte erano accettate e salutate con lieto applauso, e con allegrezza di ogn’uno, protestando a vegnenti che stessero di buono animo, perché non vi si lavorava, e erano nel paese di Cucagna.
Trad. : Au crépuscule on entendait une harmonie admirable de voix louant Dieu au son de l’Ave Maria, chantant qui des litanies, qui des psaumes. Pendant la nuit on n’entendait plus un mot : tout était silencieux, de sorte que l’on aurait juré qu’au lieu de 8.000 ou 10.000 personnes, il n’y avait pas âme qui vive. Il n’était pourtant pas un jour sans que n’arrivent 50 bateaux chargés de gens venus faire leur quarantaine, accueillis par des applaudissements joyeux et la gaieté de tout un chacun, exhortant les arrivants à la bonne humeur, parce qu’au lazaret on ne travaillait pas, et que c’était le pays de Cocagne.
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[1] Pour un résumé général de l’histoire la République de Venise à l’époque de la Contre-réforme cf. Gino BENZONI, Venezia nell’Età della Controriforma, Milan, Mursia, 1973. Sur le mythe de Venise cf. Franco GAETA, « Alcune considerazioni sul mito di Venezia », Bibliothèque d’Humanisme et de Renaissance, 23, 1961, p. 57-85 ; Renzo PECCHIOLI, « Il mito di Venezia e la crisi fiorentina intorno al 1500 », Studi Storici, 3 (3), 1962, p. 451-492 ; Alberto TENENTI, « Studi di storia veneziana », Rivista storica italiana, 75 (1), 1963, p. 97-111 ; Manfredo TAFURI (dir.), “Renovatio urbis”: Venezia nell’età di Andra Gritti (1523-1538), Rome, Officina, 1984 ; André Jean-Marc LOECHEL, La rappresentazione della comunità, in Storia di Venezia, vol. IV, Roea, Istituto per l’Enciclopedia Italiana Treccani, 1995, p. 603-721 ; Élisabeth CROUZET-PAVAN, Venezia trionfante: gli orizzonti di un mito, Turin, Einaudi, 2001.
[2] Cf. Paolo PRETO, Le “paure” della società veneziana: le calamità, le sconfitte, i nemici esterni e interni, in Storia di Venezia, vol VI, Rome, Istituto dell’Enciclopedia Italiana Treccani, 1994, p. 215-238 ; Id., Le grandi paure di Venezia nel secondo ’500: le paure naturali (peste, carestie, incendi, terremoti) e Le grandi paure di Venezia nel secondo ’500: la paura del tradimento e delle congiure, in Vittore BRANCA, Carlo OSSOLA (dir.), Crisi e rinnovamenti nell’autunno del Rinascimento a Venezia, Florence, Leo S. Olschki, 1991, p. 177-204 ; Paolo PRETO, La società veneta e le grandi epidemie di peste, in Girolamo ARNALDI, Manlio PASTORE STOCCHI (dir.), Storia della cultura veneta. Il Seicento, vol. IV/2, Vicence, Neri Pozza, 1984, p. 377-406. Dans le même ouvrage cf. aussi G. SCARABELLO, Paure, superstizioni, infamie, in op. cit., p. 343-376.
[3] Sur le thème de l’épidémie à la fin de la Renaissance cf. Alfonso CORRADI, Annali delle epidemie occorse in Italia, vol. II, Bologne, Gamberini Parmeggiani, 1867, p. 219-267 ; Angelo Francesco LA CAVA, La peste di San Carlo: note storico-mediche sulla peste, Milan, Hoepli, 1945 ; Paolo PRETO, Peste e società a Venezia, Vicence, Neri Pozza, 1976 ; Venezia e la peste 1348/1797, Venise, Marsilio, 1979, p. 123 ss. ; Carlo Maria CIPOLLA, Contro un nemico invisibile. Epidemie e strutture sanitarie nel Rinascimento, Bologne, Il Mulino, 1986 ; Giorgio COSMACINI, Storia della medicina e della sanità in Italia, Bari, Laterza, 1987 ; Paolo PRETO, Epidemia, paura e politica nell’Italia moderna, Bari, Laterza, 1988 ; Grazia BENVENUTO, La peste nell’Italia della prima età moderna, Bologne, Cleub, 1996 ; Guido ALFANI, Pestilenze e “crisi di sistema” in Italia tra il XVI e XVII secolo. Perturbazioni di breve periodo o cause di declino economico?, in Simonetta CAVACIOCCHI (dir.), Le interazioni fra economia e ambiente biologico nell’Europa preindustriale, Florence, Firenze University Press, 2010 ; Maria Paola ZANOBONI, La vita al tempo della peste. Misure restrittive, quarantena, crisi economica, Sesto San Giovanni, Jouvence, 2020.
[4] Sur les aspects caractéristiques de l’art vénitien de la fin du XVIe siècle cf. Rodolfo PALLUCCHINI (dir.), Tiziano e il manierismo europeo, Florence, Leo S. Olschki, 1978 ; Decio GIOSEFFI, Tiziano e il manierismo, in Tiziano e Venezia (Venezia, 1976), Vicence, Neri Pozza, 1980, p. 227-231 ; Rodolfo PALLUCCHINI, Tiziano e il problema del Manierismo, in ibid., p. 397-405 ; Giulio Carlo ARGAN, Il manierismo nell’arte veneta, in Vittore BRANCA, Carlo OSSOLA (dir.), Cultura e società nel Rinascimento tra riforme e manierismi, Florence, Leo S. Olschki, 1984, p. 135-149 ; Terisio PIGNATTI, Veronese e il Manierismo, in ibid., p. 151-165 ; Francesco VALCANOVER, Tiziano e la crisi manieristica, in ibid., p. 167-187 ; Stefania MASON RINALDI, Convenzioni della Maniera e istanze di rinnovamento in Jacopo Palma il Giovane, in ibid., p. 207-228 ; Paola ROSSI, Il Tintoretto manierista, in ibid., p. 229-247 ; William Roger REARIK, Jacopo Bassano and the Mannerism, in ibid., p. 313-333 ; David ROSAND, Peindre à Venise au XVIe siècle : Titien, Veronese, Tintoret, Paris, Flammarion, 1993 ; Giorgio TAGLIAFERRO, Il ‘Mito’ ripensato : trasformazioni della pittura veneziana tra Lepanto e l’Interdetto, in Benjamin PAUL (dir.), Celebrazione e autocritica. La serenissima e la ricerca dell’identità veneziana nel tardo Cinquecento, Rome, Viella, 2014, p. 193-231 ; Diana GISOLFI, Paolo Veronese and the practice of painting in late Renaissance Venice, New Haven, Yale University Press, 2017 ; Marie-Louise LILLYWHITE, Tom NICHOLS, Giorgio TAGLIAFERRO (dir.), Jacopo Tintoretto : Identity, Practice, Meaning, Rome, Viella, 2022. Sur le traitement artistique de la peste en Vénétie à la fin du XVe siècle cf. Stefania MASON RINALDI, La peste e le sue immagini nella cultura figurativa veneziana, in Venezia e la peste 1348/1797, Venise, Marsilio, 1979, p. 209-285.
[5] Cf. Danilo ZARDIN, La «perfettione» nel proprio «Stato». Strategie per la riforma generale dei costumi nel modello borromaico di governo, in Franco BUZZI e Danilo ZARDIN (dir.), Carlo Borromeo e l’opera della ‘grande riforma’. Cultura, religione e arti del governo nella Milano del pieno Cinquecento, Milan, Silvana Editoriale, 1977, p. 115-128 ; Agostino BORROMEO, L’Arcivescovo Carlo Borromeo, la corona spagnola e le controversie giurisdizionali a Milano, in ibid., p. 257-272 ; Giorgio COSMACINI, Il medico e il cardinale, Milan, Editrice San Raffaele, 2009, surtout p. 65-117.
[6] Sur Giovan Battista Crespi, dit Il Cerano (1573-1632) cf. Mostra del manierismo piemontese e lombardo del Seicento : sessanta opere di Moncalvo, Cerano, Morzzone, Procaccini, Tanzi, D. Crespi, Nuvoloni, Del Cairo, (Torino, Palazzo Madama, 6 maggio-26 giugno 1955), Turin, 1955 ; Gian Alberto DELL’ACQUA, La pittura a Milano dalla metà del XVI secolo al 1630, in Storia di Milano. vol. X. L’età della riforma cattolica (1559-1630), Milan, Fondazione Treccani, 1957, p. 726-759; Edoardo ARSLAN, Le pitture del Duomo di Milano, Milan, Ceschina, 1960 ; Mina GREGORI, Il Cerano, Milan, Arte Grafiche Ricordi, 1964 ; Marco ROSCI, Mostra del Cerano, Novare, Banca Popolare di Novara, 1964 ; Edoardo ARSLAN, « Una rettifica al catalogo della mostra del Cerano », Arte lombarda, 10, 1965, p. 109 s. ; Nancy WARD NEILSON, The Quadroni di San Carlo and cyclical imagery of the time, in Maria Luisa GATTI PERER (dir.), Il Duomo di Milano. Atti del Congresso internazionale (Milano 8-12 settembre 1968), Milan, La Rete, 1969 ; Peter CANNON-BROOKES, Lombard painting c. 1595-c. 1630. The age of Federico Borromeo, Birmingham Art Gallery, Birmingham, 1974 ; Franco Renzo PESENTI, « Il ‘Quadro delle tre mani’ a Brera. Tecnica e stile in G. C. Procaccini, Morazzone e Cerano », Studi di storia delle arti, 3, 1981 ; Marco ROSCI, v. CRESPI, Giovanni Battista, detto il Cerano, dans Dizionario Biografico degli Italiani, XXX, 1984 (en ligne : https://www.treccani.it/enciclopedia/crespi-giovanni-battista-detto-il-cerano_(Dizionario-Biografico)/) ; Mina GREGORI (dir.), Pittura a Milano dal Seicento al Neoclassicismo, Milan, Cariplo, 1999 ; Marco ROSCI, Il Cerano 1573-1632. Protagonista del Seicento lombardo, Milan, 24 Ore Cultura, 2005 ; Paolo BISCOTTINI (dir.), Carlo e Federico. La luce dei Borromeo nella Milano spagnola, Milan, Arti Grafiche Colombo, 2005.
[7] Sur la représentation de la peste dans la peinture lombarde des XVIe et XVIIe siècles cf. Francesco FRANGI, Les peintres de la peste, in Francesco FRANGI, Alessandro MORANDOTTI (dir.), La peinture en Lombardie au XVIIe siècle. La violence des passions, Milan, Silvana Editoriale, 2015, p. 57-89.
[8] Il s’agit d’un petit récit imprimé à Bologne par l’éditeur Alessandro Benacci : Paolo BISCIOLA, Relatione verissima del progresso della peste di Milano, Bologne, Alessandro Benacci, 1577. La transcription du texte est disponible en ligne (https://www.liberliber.it/online/autori/autori-b/paolo-bisciola/relatione-verissima-del-progresso-della-peste-di-milano/), tout comme la numérisation de l’édition originale (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k601532?rk=21459;2). Sur les interprétations de ce récit et son importance dans le développement de l’écriture sur les désastres naturels au début de l’époque moderne cf. Françoise LAVOCAT, Paolo Bisciola: Relazione verissima della peste di Milano, Bologne, Alessandro Banacci, 1577, dans Id. (dir.), Pestes, incendies, naufrages. Ecritures du désastre au XVIIe siècle, Turnhout, Brepols, 2011, p. 56-65 ; Id., Narratives of Catastrophe in Early Modern Period: Awareness oh Historicity and Emergence of Interpretative Viewpoints, Poetics Today, 33 (3-4), 2012, p. 253-299 et Edoardo ZORZAN, ‘Pareva Milano fosse diventata un cielo’. Politica e narrazione urbana durante la peste di San Carlo, Griseldaonline, 20 (1), 2021, p. 34-49.
[9] Cf. Claudia DI FILIPPO BAREGGI, Libri e letture nella Milano di San Carlo Borromeo, in Nicola RAPONI, Angelo TURCHINI (dir.), Stampa, libri e letture a Milano nell’età di Carlo Borromeo, Milan, Vita e pensiero, 1992.
[10] P. BISCIOLA, Relatione verissima…, op. cit., n.p., [fol. 4r.].
[11] Cf. Giovanni TESTORI, Introduzione, in Carlo BORROMEO, Memoriale ai milanesi, Giacomo POZZI BELLINI (éd), Milan, Giordano, 1965.
[12] Sur les problèmes de datation du retable cf. Claudia TERRIBILE, « San Rocco e gli appestati en plein air. Guarigione, visita, benedizione? La pala di Brera di Jacopo Bassano », in Giuliana ERICANI (dir.), Jacopo Bassano, i figli, la scuola, l’eredità. Atti del Convegno internazionale di Studio (Bassano del Grappa-Padova, 30 marzo-2 aprile 2011), Bollettino del Museo Civico. Museo Biblioteca Archivio di Bassano, 32 (2), 2011, p. 341-351 ; cf. Edoardo ARSLAN, I Bassano, Bologea, Apollo, 1931 ; Alessandro BALLARIN, Jacopo Bassano, in Id. (dir.), Pittura del Rinascimento nell’Italia settentrionale, vol. II, Cittadella, 1995.
[13] Cf. S. MASON RINALDI, La peste e le sue immagini…, op. cit., p. 220: «neppure in seguito, si ha, in Venezia, una visione meno sublimata, più reale, della malattia. Anche nel dipinto di Jacopo da Bassano, nato per la chiesa di S. Rocco a Vicenza nel 1576 c., e ora a Brera, che inscena all’aperto il momento in cui san Rocco visita gli appestati, mentre la Vergine appare su uno sfondo di luce sulfurea ai malati ammucchiati a terra e articolati nelle pose più diverse, l’interesse predominante è quello per l’impianto formale di origine manieristica. Nemmeno la figurazione in un ambiente cupo, livido, di atmosfere mefitiche, riesce a spingere l’artista veneziano verso una rappresentazione più realistica: si vedono ad esempio il dipinto eseguito da Jacopo Palma il Giovane per S. Giovanni Elemosinario e l’altro di Sante Peranda in S. Giuliano allo scadere del secolo, entrambi subordinati ad interessi e schemi formalistici. La raffigurazione veritiera del fenomeno peste si potrà avere, caso mai, e in anni più tardi, solo ad altri livelli espressivi: come nell’anonimo, popolare pittore che nel capitello di S. Giorgio di Sorriva, sopra Feltre, mostra senza enfasi né retorica i pizzegamorti che con l’uncino trascinano i cadaveri al burrone vicino l’ansa del Cismon, per buttarli giù ed evitare così una maggior diffusione del contagio».
[14] Cf. Marco FOLIN, Transient Cities: Representations of Urban Destructions in European Iconography in the Fourteenth to Seventeenth Centuries, in Marco FOLIN, Monica PRETI (dir.), Wounded Cities. The Representations of Urban Disasters in European Art (14th-20th Centuries), Leiden-Boston, Brill, 2015, p. 3-31 ; Fabrizio NEVOLA, Urban Responses to Disaster in Renaissance Italy: Images and Rituals, in ibid., p. 59-73.
[15] Sur la production de récits de catastrophes naturelles au début de l’époque moderne et sur la diffusion des nouvelles terrifiantes entre le XVIe et le XVIIIe siècle cf. Giancarlo ALFANO, Marcello BARBATO, Andrea MAZZUCCHI (dir.), Tre catastrofi: eruzioni, rivolta e peste nella poesia del Seicento napoletano, Naples, Cronopio, 2000 ; Alberto NATALE, Gli specchi della paura. Il sensazionale e il prodigioso nella letteratura di consumo (secoli XVII-XVIII), Rome, Carocci, 2008; Françoise LAVOCAT (dir.), Pestes, incendies, naufrages. Écritures du désastre au XVIIe siècle, Turnhout, Brepols, 2011 et Domenico CECERE, Chiara DE CAPRIO, Lorenza GIANFRANCESCO, Pasquale PALMIERI (dir.), Disaster Narratives in Early Modern Naples. Politics, Communication and Culture, Rom, Viella, 2018. Sur le contexte spécifique de la République de Venise cf. Massimo ROSPOCHER, Rosa SALZBERG (dir.), Il mercato dell’informazione. Notizie vere, false e sensazionali nella Venezia del Cinquecento, Venise, Marsilio, 2021.
[16] Cf. Nelli-Elena VANZAN MARCHINI (dir.), Rotte mediterranee e baluardi di sanità: Venezia e lazzaretti in età moderna, Milan, Skira, 2004.
[17] Rocco BENEDETTI, Novi avisi di Venezia…, in Sabrina MINUZZI (éd.), La peste e la stampa. Venezia xvi e xvii secolo, Venise, Marsilio, 2020, p. 60.
[18] Sur Alessandro Canobbio et son récit de la peste cf. Edoardo ZORZAN, Tra historia, ricordi e raccordati medicamenti: la peste di Padova nella cronaca di Alessandro Canobbio, Laboratoire Italien, 29, 2022, URL : https://doi.org/10.4000/laboratoireitalien.9500.
[19] Alessandro CANOBBIO, Il successo della peste di Padova, Padoue, Grazioso Percacino, 1577, fol. 20r.
[20] Cf. Simone TESTA, v. TATTI, Francesco (dit Sansovino), in Dizionario biografico degli Italiani, vol. 95, 2019, en ligne : https://www.treccani.it/enciclopedia/francesco-tatti_%28Dizionario-Biografico%29/ ; Paul GRENDLER, « Francesco Sansovino », Studies in the Renaissance, 26, 1969, p. 139-180 ; Salvatore NIGRO, Il segretario, in Rosario VILLARI (dir.), L’uomo barocco, Rome-Bari, Laterza, 1991, p. 91-108 ; Daniela FRIGO, Sansovino e Botero, in Artemio Enzo BALDINI (dir.), Botero e la ragion di stato. Atti del convegno in memoria di Luigi Firpo, Florence, Leo S. Olschki, 1992, p. 201-219 ; Elena BONORA, Ricerche su Francesco Sansovino, Venise, Istituto Veneto di Lettere, Scienze ed Arti, 1994 ; Maria Cristina PANZERA, Francesco Sansovino. Parte I, Italianistica, XLI 2, 2021, p. 11-33 ; Id., Francesco Sansovino. Parte II, Italianistica, XLI 3, 2012, p. 21-48 ; Id., Francesco Sansovino lecteur d’Érasme, Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, LXXIV, 2012, p. 83-101.
[21] Francesco SANSOVINO, Venetia città nobilissima et singolare, Venise, Iacomo Sansovino, 1581, fol. 85r.
Résumé
Dix ans après la fin du Concile de Trente, une violente vague de peste frappe les territoires de Milan et Venise. Dans ces deux contextes culturels, la représentation du spectacle horrifique de la peste obéit à des stratégies très différentes : à Milan, aux yeux de l’évêque Charles Borromée, la peste apparaît comme une opportunité pour mettre en œuvre efficacement un projet de restauration politique et morale de la cité, tandis qu’à Venise l’épidémie entre en résonnance avec le besoin de renouveau mythologique de la République. En proposant un parallèle entre les deux contextes, l’article met en évidence le caractère esthétisant de la description de la peste à Venise à la fin du XVIe siècle.
Riassunto
Dieci anni dopo la fine del Concilio di Trento, una violenta ondata di peste colpì i territori di Milano e di Venezia. Strategie molto diverse hanno caratterizzato la rappresentazione del terribile spettacolo pestilenziale nei due contesti: a Milano, agli occhi del Vescovo Carlo Borromeo, la peste apparve infatti un’ottima opportunità per realizzare il suo progetto di restaurazione politica e morale della sua città, mentre a Venezia il tema dell’epidemia si intrecciò con le nuove istanze di ricostruzione del mito veneziano. Proponendo un confronto tra i due contesti, l’articolo esplora le fascinose caratteristiche della descrizione della peste veneta alla fine del sedicesimo secolo.
Edoardo ZORZAN
Université Sorbonne Nouvelle, C.I.R.R.I.
Université Ca’ Foscari de Venise
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